Depuis quelques mois, le zombie revient à la mode. D'abord avec le sympathique Dead Rising 2 puis le jeu PSN Dead Nation et pour terminer la sortie du jeu Dead Island. C'est sur ce dernier que va porter le test d'aujourd'hui. Après un trailer qui a fait le tour de la toile, voyons si Dead Island confirme son potentiel.

 

Quoi de mieux comme destination de vacances que l'île paradisiaque de Banoi ? C'est dans ce cadre magnifique que va se dérouler l'histoire de Dead Island et le moins que l'on puisse dire c'est que le terrain de jeu est énorme. On commence sur la plage, on va dans un hôtel ou encore dans une jungle infestée de morts-vivants. Pour parcourir cette île, on a le choix parmi quatre personnages : Purna l'ancienne policière, Logan l'ex-star du football, Sam B le rappeur déchu et Xian Mei l'employée de l'hôtel de Banoi. Chaque personnage a une capacité spéciale nommé la fureur, on en choisit un et c'est parti pour l'aventure. L'histoire de Dead Island est digne d'une série B vu sur NRJ12, notre héros va tenter de découvrir ce qu'il s'est passé sur cette île. L'histoire est simple et aurait été amené à être plus approfondie, de même que les personnages car on ne sait pas grand-chose sur eux. Mais contrairement à toute attente, on a envie d'en savoir plus et donc on ne lâche pas la manette. Sur notre chemin, on retrouve plusieurs armes pour nous défendre face aux hordes de zombies. De la planche en bois  au katana surpuissant en passant par le marteau de chantier, on est en présence d'une multitude d'arme qui font des dégâts mais aussi qui s'abiment au fur  qu'il faudra réparer grâce aux établis. A la manière d'un Dead Rising 2, il sera possible de combiner des armes et des objets afin de défoncer du zombie comme il se doit. Mais il nécessitera de récolter plusieurs objets pour pouvoir espérer obtenir l'arme ultime. Il sera aussi possible d'améliorer ces armes afin de les rendre plus fortes quand vous êtes devant un établi. L'autre particularité du titre est de proposer un aspect RPG au titre, cela se matérialise par un arbre de compétences que l'on a accès à tout moment en appuyant sur Select. Dans cet arbre, on retrouve trois catégories : la Fureur, le Combat et la Survie. On peut donc choisir quel partie de l'arbre on souhaite développer. Faites le bon choix car après certaines choses ne pourront pas être débloqué.

 

En marge de l'histoire principale, un nombre important de quêtes secondaires vous sera proposez. Ces quêtes peuvent paraitre redondantes à force mais elles vous feront gagner de précieux niveaux car la difficulté monte progressivement. Cependant comment est symbolisée cette difficulté ? Et bien par les zombies. Car il n'y a pas qu'un seul type de zombie, il y a bien sûr le lent mais aussi un qui est plus agile et rapide. Ensuite, vient le zombie assez costaud qu'il faudra matraquer pour le vaincre. Le suivant est un gros dégueulasse (pas DSK) qui nous gerbe à la figure son liquide toxique, il a la peau dure mais les armes combinés de type feu en arrivent à bout. Le zombie qui ressemble à un chewing-gum n'est pas mal dans son genre, ne vous en approchez pas trop. Le Berserker est celui dont il faut se méfier aussi, il est encore plus agile que les premiers zombies rencontrés et demande une certaine dextérité afin d'éviter ses coups. Reste le zombie géant par sa taille qui a des airs de Némésis de Resident Evil 3 pour ceux qui connaissent. Toutefois, il reste un type d'ennemi que je n'ai pas cité dont vous devriez vous méfiez. Le bestiaire est donc assez varié pour éviter de tomber dans la monotonie.

Eclaté par mes soins

Tout cela est bien beau mais le jeu souffre de différents défauts. Tout d'abord, parlons des graphismes. On vacille entre le bien et le mauvais. Les personnages principaux sont bien modélisés tandis que les survivants n'ont pas eu autant de chance. Les décors non plus ne sont pas assez détaillés, la végétation semble immobile. De plus, les textures apparaissent au dernier moment, on voit les différentes couches de graphismes se charger. De même, on note une baisse de framerate à des moments comme quand on ait assailli par les zombies. La technique du jeu n'est vraiment pas au point. Dead Island propose aussi un mode coopération en ligne, outre le fait de pouvoir jouer à quatre dans des parties déjantées, il subsiste qu'il y a des gros problèmes pour rejoindre ces amis. Le online n'est pas du tout stable et on a vite fait de pester contre le jeu n'ayant pas réussi à nous connecter malgré le dernier patch.

 

Dead Island est donc une bonne surprise même s'il comporte des bugs effarants. Une durée de vie plus que correcte viendra s'ajouter à une ambiance kitsch qui séduit. A plusieurs, l'aventure en devient moins stressante et encore plus dynamique. Un jeu qui ne manque pas de mordant mais qu'il revient d'acheter d'occasion pendant une période de creux.

7,5 sur 10

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